Marcos Uriondo
Stories Highlights_1, 2022
huile sur bois, coque Iphone et support smartphone extensible/oil on wood, Iphone case and extensible smartphone shelf
dimensions variables/variable dimensions
À l’occasion du prix indépendant décerné par art-exprim lors la 69e édition de Jeune Création, l’association invite l’artiste Marcos Uriondo à présenter son travail lors d’une exposition monographique intitulée "Lilies of the Valley".
L’artiste développe une pratique jouant constamment entre l’idée et sa représentation textuelle dans un ton caustique et décalé. Pour cette exposition, à l’an 46 après Steve Jobs, Marcos Uriondo utilise la matière souple et malléable du silicone comme métaphore de l’immatérialité des nouvelles technologies et de l’hyper-productibilité de ses super-salariés.
"Lilies of the Valley" est une vallée de fleurs en silicone évoquant la célèbre baie de San Francisco. La Silicon Valley, au coeur du propos de l’artiste, fait l’objet d’un exercice de poésie absurde et ironique puisqu’il confesse lui-même ne s’y est être jamais rendu.
À travers cette métaphore, Marcos Uriondo met en exergue la nouvelle condition humaine à l’ère du numérique : la dématérialisation du travail, la fièvre de l’esprit entrepreneurial, les dystopies technologiques, le wishful thinking ou encore la masculinité toxique.
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On the occasion of the independent prize awarded by art-exprim during the 69th edition of Jeune Création, the association invites the artist Marcos Uriondo to present his work during a solo show entitled "Lilies of the Valley".
The artist develops a practice that constantly plays between the idea and its textual representation in a caustic and offbeat tone. For this exhibition, in the year 46 after Steve Jobs, Marcos Uriondo uses the flexible and malleable material of silicone as a metaphor for the immateriality of new technologies and the ultra-productivity of his super-employees.
"Lilies of the Valley" is a valley of silicone flowers evoking the famous bay of San Francisco. Silicon Valley, at the heart of the artist's words, is the subject of an exercise of absurd and ironic poetry since he himself confesses that he has never been there.
Through this metaphor, Marcos Uriondo highlights the new human condition in the digital age: the dematerialization of work, the fever of the entrepreneurial spirit, the technological dystopias, the wishful thinking or even the toxic masculinity.