Après avoir étudié l'architecture à l'université de Melbourne, il s'installe en Angleterre où il travaille comme chef décorateur dans l'industrie cinématographique pendant dix ans avant de se consacrer à la peinture.
Le principal sujet de son œuvre est le nu féminin, sa sensualité magnétique et hiératique - bien qu'il ait aussi réalisé plusieurs séries de paysages. Flirtant avec l'érotisme, Michael Bastow décline un répertoire de poses indolentes, équivoques ou provocantes. Parfois présent sous forme d'autoportrait dans ses compositions, il exprime la relation ambivalente entre l'artiste et ses modèles.
Il travaille surtout le pastel et le fusain sur du papier "à la forme". Son processus consiste à effectuer une première étude qu'il épingle ensuite au mur du studio. Après une période de maturation qui peut durer des semaines voire des années, il arrive qu'il reprenne l'œuvre ou la transforme radicalement en prélevant des fragments pour en faire des collages dans d'autres dessins.
En 2000, Michael Bastow achète la chapelle Saint-Alexis à Malaucène. Au fil des ans, elle devient un projet monumental de fresques éphémères célébrant les sept âges de la femme : un lieu d'expérimentation et de combinaisons sensuelles avec les fétiches africains, les icônes byzantines et l'art de la Renaissance.
Son œuvre figure dans les collections publiques du Frac Franche-Comté et du Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain (MAMAC) de Liège.